Les ruines de la Pointe de Toul ar Staon
Sur la pointe de Toul ar Staon (à l’ouest de l’Ile Grande), des ruines font face à l’Ile Aganton. Mais quel était donc ce bâtiment ? Pour qui ? Pour quoi ?
Il était une fois, quelques pierres en granit empilées, qui résistaient aux vents et aux embruns avec courage, bien déterminées à ne pas disparaître avec le temps… L’histoire pourrait se raconter comme ceci, en 4 épisodes…
Episode 1, la naissance – Des goémoniers du 19ème siècle décident de construire un bâtiment pour y loger avec leurs familles. A cette époque, le métier de goémoniers ( ramassage du goémon ou varech) était pratiqué couramment par ici.
Episode 2, changement d’époque, changement de travailleurs – Un peu plus tard, vers la fin du 19ème et jusqu’au début du 20ème siècle, des carriers l’utilisent comme abri.
Episode 3, l’étonnante reconversion – Dans les années 1930, cette construction est transformée en auberge de jeunesse !
Episode 4, le début des ruines – Durant la seconde guerre mondiale, les artilleurs allemands la détruisent en grande partie en s’entraînant au tir depuis le port Saint Sauveur.
Bonjour les amis,
Pour une raison que je n’explique pas (au-delà du fait que je suis un grand amoureux du granite), cet endroit et ces ruines me touchent.
Merci Claude d’avoir ouvert une fenêtre sur le contexte, merci Bruno pour ton témoignage+ hommage à ton grand-père.
Si vous le permettez, je fais de cet endroit un lieu de pèlerinage pour mes aïeux à moi, dont plusieurs qui auraient eut le même coup de foudre.
Salutations amicales, Jan
Bonjour Jan,
Merci pour ce commentaire. Ce lieu est assurément touchant à bien des égards.
Bonjour, mon grand père, maintenant décédé, a vécu son enfance dans cette maison, il était l’un des nombreux enfants du carrier… C’est un lieu de « pélerinage » pour ma falille et moi depuis bien longtemps. A chacun de mes passages sur la côte de granit rose je viens y faire le plein d’une belle énergie ! je rêverais de la voir restaurer tellement ce lieu est magique !
Bonjour Bruno,
Merci pour ce témoignage. Qui sait, les rêves deviennent parfois réalité…
En attendant, ce lieu chargé d’histoire est magnifique, même en ruine.
Bonjour Bruno,
Je suis la petite-fille de Marie Cadiou, qui est née et a également grandi dans cette maison. Nous sommes donc petits-couisns. Qui était ton grand-père ?
Cette maison est pleine de souvenirs pour moi aussi et j’y suis souvent venue.