Les tempêtes font que les arbres ont des racines plus profondes

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Opération peinture

Grande opération ces jours-ci : je me transforme en peintre ! Nooooon, mon but n’est pas de devenir artiste peintre d’ici la fin de l’année. Ni peintre en bâtiment, d’ailleurs. Je laisse cela à des personnes beaucoup plus compétentes que moi en la matière. Il s’agit tout simplement de peindre les panneaux annonçant mon atelier-boutique. Ils sont accrochés dehors et subissent…

Mais avant, laissez-moi vous raconter l’histoire depuis le début.

panneau-enseigne-le-rire-de-larc-en-ciel

Dehors, deux panneaux fixés au mur annoncent mon atelier-boutique depuis mes débuts ici. Il s’agit de panneaux de bois que j’avais peints en jaune. Sur chacun d’eux, j’avais collé des feuilles sur lesquelles étaient imprimés un texte et le logo du Rire de l’arc-en-ciel. Du vernis recouvrait l’ensemble. Jusque-là, tout allait bien.

Au bout de quelques mois, je me suis rendue compte que le papier, malgré sa couche protectrice, s’abîmait à certains endroits. J’ai donc renouvelé l’opération « collage de feuilles imprimées + vernissage » sur les deux panneaux. Régulièrement, le même problème réapparaissait. Et régulièrement, je redonnais un coup de jeunesse à mes panneaux.

J’ai fini par perdre patience. Il fallait trouver une solution pour éviter ce problème. Mais de quel problème s’agissait-il exactement ? Certes, les pluies, le vent et les embruns n’arrangeaient sans doute pas les choses. Le vernis que j’utilisais était pourtant un super vernis spécial « haute résistance » pour l’extérieur. C’est alors qu’en me penchant de plus près sur le panneau le plus endommagé, j’ai découvert à l’arrière une véritable colonie d’escargots ! Je savais que quelques escargots allaient et venaient de temps en temps sur les panneaux car ils laissaient parfois des traces luisantes de leur passage. Mais tout de même, ce n’étaient que des escargots.

escargot

C’est en voyant la quantité d’escargots qui logeait à mon insu derrière ce panneau que j’ai mené l’enquête. Je les ai alors épiés en soirée, par temps humide… Le doute n’était plus permis. C’étaient bien eux les fautifs. Je n’ai pas pu déterminer si leur bave était corrosive ou s’ils se faisaient un malin plaisir à dévorer papier et vernis. Mais le verdict est tombé rapidement. Ils étaient responsables des dégâts.

Du coup, grande innovation : j’ai décidé de ne plus mettre de papier et de peindre mes panneaux pour les priver de ce petit jeu agaçant (je sais, c’est cruel !). L’affaire n’est pas simple pour moi. Quand il s’agit de peindre des lettres et un logo, la plus grande concentration est de mise. Penchée sur l’ouvrage, sourcil froncé et langue légèrement sortie sur le côté, j’ai mené à bien ma première mission : peindre le panneau le plus abîmé. Il ne me reste plus qu’à le vernir… ouf ! Voici le résultat :

panneau-enseigne-atelier

Ce n’est sans doute pas un travail de pro du pinceau mais j’avoue être soulagée et (presque) satisfaite du résultat. Prière de ne pas regarder à la loupe… merci. Le deuxième panneau attendra janvier. Les fêtes approchant, le travail m’appelle ailleurs.

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